Sans-titre-(3)

Des vêtements vivants : un bond en avant pour la mode et la science

La créatrice canadienne Olivia Rubens invente des vêtements vivants au sein du labo londonien Post Carbon Lab.

La créatrice a obtenu le prix de la mode responsable de la mode du concours ITS en 2020 grâce à ses vêtement capables de photosynthétiser, comme les plantes, avec des pigments naturels issus de micro-organismes. 

La styliste a présenté ses créations lors de la Fashion Week d'Helsinki. Sa collection Birds of a feather, a suscité la curiosité et la fascination auprès du public. En effet, ses créations sont conçu à partir d'un revêtement photosynthétique aux algues et sont donc capables, comme les plantes, de "respirer" et de dépolluer l'air en absorbant du dioxyde de carbone et en rejetant de l'oxygène. 

Comme une plante, le vêtement a besoin de soleil et d'être régulièrement vaporisé, très fragile, il ne doit pas être conservé au placard comme des textiles classiques. 

Le laboratoire, Post Carbon Lab, utilise la photosynthèse afin de limiter l'impact écologique de l'industrie du textile. En effet, la teinture classique des textiles représente aujourd'hui 20% de la pollution industrielles des eaux mondiale. 

Une véritable prouesse scientifique favorable à l'environnement, peut-être le futur de l'habillement.